Avant de passer aux détails des intrants, rappelons les fondements de la viticulture biologique. Travailler en bio signifie agir selon un cahier des charges strict, défini en Europe par le Règlement CE n° 834/2007, complété par d’autres textes au fil des années. L’objectif ? Préserver la biodiversité, maintenir la fertilité naturelle des sols et limiter les interventions chimiques de synthèse.
Les intrants, qu’ils soient utilisés dans les vignes ou en cave, doivent répondre à un triple impératif : être naturels ou d’origine naturelle, s’intégrer dans une logique de respect de l’environnement et se limiter au strict nécessaire. C’est ici que tout se joue : ce "strict nécessaire" varie fortement selon les contextes (région, climat, état du sol ou de la vigne).