L'un des piliers de la viticulture biologique est l'interdiction des produits de synthèse, comme les herbicides, pesticides et fongicides conventionnels. Ces substances, bien qu'efficaces à court terme, ont des effets dévastateurs sur la biodiversité et peuvent laisser des résidus indésirables dans les sols et les nappes phréatiques.
À la place, les vignerons bio s'appuient sur des alternatives naturelles. Le soufre et la bouillie bordelaise (à base de cuivre), par exemple, permettent de contrôler des maladies comme l’oïdium et le mildiou, mais leur usage est strictement régulé. Depuis quelques années, les dosages maximaux autorisés de cuivre sont limités à 4 kg/ha/an (selon la réglementation européenne), afin de limiter son accumulation dans les sols.
De plus en plus, les techniques préventives remplacent les traitements curatifs. Par exemple, favoriser la biodiversité dans et autour du vignoble, avec des haies, des jachères fleuries ou encore l’introduction d’oiseaux insectivores, permet de limiter naturellement les populations de ravageurs.